
Horreur environnementale, menace pour la souveraineté numérique de la France, utilisation massive d’eau et d’électricité, risques d’incendies
Dites NON au Data Center américain XXL à Bouc Bel Air !
La firme américaine Digital Realty veut construire un gigantesque Data Center en lieu et place de l’entrepôt de Décathlon logistique à Bouc-Bel-Air.
La population est invitée à signer une pétition pour stopper ce projet désastreux pour notre territoire
https://www.change.org/p/non-au-data-center-am%C3%A9ricain-xxl-%C3%A0-bouc-bel-air?source_location=search: Bonjour tout le monde !
Risques d’incendies, Gaspillage d’eau et substances toxiques rejetées dans l’atmosphère
Alimentés jour et nuit par de l’eau et de l’électricité, ces centres informatiques ont tendance à surchauffer, allant même jusqu’à créer un risque important d’incendie comme l’a montré le cas d’OVH à Strasbourg. Et pour ne rien arranger, les groupes électrogènes imposent le stockage de grande quantité de pétrole inflammable.
Si cela arrivait, là où il serait positionné, la fôret de Bouc bel air s’embraserait immédiatement, mettant directement en danger de milliers de maisons proches.
Pour ne pas altérer leur fonctionnement et éviter leur dégradation prématurée, des systèmes de climatisation très énergivores fonctionnent en permanence.

UNE POLUTION VISUELLE ET EN CO2
En France, la part des data centers dans l’empreinte carbone du numérique s’élève à 14 %.
A Bouc Bel Air, l’atmosphère est déjà très polluée. C’est un facteur de maladies: diabètes, cancers, maladies respiratoires. Ce sont les enfants et les personnes les plus fragiles qui sont particulièrement exposés.
Cet entrepôt ressemblera à un grand Bunker de 10 étages. Et pourtant, le pire n’est pas son apparence.
En effet, les data centers génèrent le même niveau de pollution que le transport aérien en termes d’émissions de gaz à effet de serre (GES).
Dans plusieurs communes industrialisées des Bouches du Rhône, le nombre de cancers est déjà très supérieur à la moyenne nationale. Refusons cela pour notre commune, pour nos enfants.

Ces systèmes de refroidissement très bruyant nécessitent une grande quantité d’eau et d’électricité, de groupes électrogènes, ainsi que des batteries composées d’éléments toxiques. Pire : l’eau utilisée termine dans les égouts et la chaleur est directement relâchée dans l’atmosphère.
Dans le sud de la France, plusieurs zones sont soumises à des restrictions d’eau. Notre région est menacée de pénurie. Lorsque cela arrivera à Bouc Bel Air, ce sont les particuliers qui devront se restreindre au profit de ces installations qui, une fois construits, ne pourront plus être arrêtés et devront être gavés d’eau en permanence.
À titre d’illustration, un data center moyen nécessite 600 000 mètres cubes d’eau par an. Cela représente 6,5 piscines olympiques par jour.

Une menace pour la souveraineté numérique. Et une nuisance pour Bouc Bel Air
Saturés par la pollution et le bruit des Data centers, les habitants de Marseille refusent dorénavant les implantations de ces monstruosités sur leur commune.
Ce qui pousse la firme étrangère à s’intéresser aux communes comme la nôtre.
L’argument avancé par certains politiciens est qu’il faut implanter ces structures pour assurer l’indépendance industrielle de la France et protéger nos données des puissances étrangères.
Digital Realty qui veut implanter le data center à Bouc Bel Air est une entreprise américaine.
Ses data centers sont reliés aux Etats Unis par des câbles sous-marins.
Difficile de croire que nos données sont protégées dans ces conditions.
De plus, ce data center XXL ne permettra pas de créer des emplois sur notre territoire ni améliorer la rapidité internet à Bouc Bel Air.
Il ne présente aucun intérêt pour l’économie locale
Préservez votre environnement de vie, éloignez cette menace de votre habitation, préservez la santé de votre famille :

LES CANDIDATS AUX LEGISLATIVES SONT CONTRE ET SOUTIENNENT CETTE DEMARCHE

Jimmy BESSAIH (Liste Nouveau Front Populaire)
« Un Data Center de cette taille aurait un fort impact environnemental et notamment sur la ressource en eau et les risques incendies.
De plus, c’est un projet énergivore et créant très peu d’emplois.
Enfin, la population autour de ce Data Center n’est pas associé à cette décision alors que ce sont eux les premiers impactés en termes de nuisances (sonores et visuelles notamment).
Je m’oppose donc à ce projet.«

José Gonzalez (Liste Rassemblement national)
« Nous sommes très attachés à la sécurité des données personnelles et à notre souveraineté numérique, et il va de soi que nous sommes opposés à un projet très consommateur d’eau, et créant d’énormes risques d’incendies.
Et pour les populations, cela représenterait une pollution sonore importante. Pour toutes ces raisons, je suis fermement opposé à tout projet de Data center à Bouc Bel Air »

Véronique Bourcet-Giner (Liste majorité Présidentielle)
« En tant que candidate au mandat de député, je tiens à affirmer mon engagement et mon rôle futur si les électeurs m’accordent leur confiance.
Sur le sujet précis de l’implantation d’un centre de données à Bouc-Bel-Air, il est important de souligner la nécessité évidente des centres de données pour nos téléphones mobiles, nos ordinateurs, nos entreprises, nos administrations, pour vous comme pour moi. À ce jour, après vérification, aucun dossier de demande d’autorisation n’a été déposé auprès des instances administratives concernant la réglementation des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE).
La possibilité d’installation d’un centre de données nécessite la consultation des collectivités locales, de la région, de la métropole et des maires en charge de l’exécutif. Le député, quant à lui, ne peut que modifier la loi si elle constitue un frein aux souhaits de la majorité. Or, je ne pense pas que les citoyens souhaitent renoncer à l’usage de leurs téléphones.
À travers sa doctrine « Cloud au centre », l’État encourage l’ensemble des acteurs publics à exploiter le potentiel du cloud pour développer une nouvelle génération de services numériques de qualité, tout en protégeant au mieux les données des entreprises et des citoyens français. Les élus locaux, pour leur part, poussent leurs territoires à être à la pointe de l’innovation et des nouvelles technologies.
Bien entendu, dans l’éventualité d’une opposition de Monsieur le Maire à cette implantation, je me tiendrai à ses côtés et à ceux des élus régionaux pour envisager toutes les possibilités de relocalisation de ce centre si le projet devait se concrétiser. Un jour, les centres de données seront dans l’espace (comme le suggère une étude commandée par la Commission européenne), et nous n’aurons plus ces dilemmes de conscience.«

Stephan Pierraccini (Liste Les Républicains)
« Projet de Data center XXL sur Bouc ? Pour moi c’est NON !
Responsable, habitant la commune, père d’enfants scolarisés, je suis très attaché à notre qualité de vie sur Bouc Bel air, la circonscription, et la défend depuis des années en ma qualité d’élu local. Ce projet est un ensemble de non-sens : Non-sens écologique, avec un impact environnemental hallucinant. Comment peut-on en 2024 imaginer encore de tels projets ! Le numérique génère autant de gaz à effet de serre que le secteur aérien.
Non-sens pour l’impact sur la santé de tous, des boucains mais également de tout le territoire. Les Datacenters sont le plus souvent refroidis à l’eau ou par groupe de froid. Le système envisagé est le river cooling qui va puiser l’eau dans les nappes phréatiques. Au détriment de notre qualité de vie ? Comment évacuer toute cette eau chaude ? Non-sens compte tenu des nuisances produites, notamment pour l’ensemble des riverains. Les systèmes de secours d’un Data Center nécessitent l’utilisation de groupes électrogènes, qui impliquent l’implantation de cuves de fuel afin d’alimenter les groupes thermiques.
Non-sens en termes d’emploi pour notre territoire car il n’est en aucun cas porteur de création d’emploi. Et enfin un Non-sens au regard de la perte de souveraineté numérique et économique de notre pays dont la sauvegarde doit être une priorité absolue. Encore un de ces projets imaginés sans aucune concertation locale des élus et des populations concernées. C’est pour toutes des ces raisons de fond, comme de forme, que je m’oppose fermement et sans aucune réserve à ce projet. Encore un exemple d’un projet imposé par Paris sans aucune concertation locale des élus et des populations. Quel mépris de notre cher président »
Jean-Philippe Courtaro (Liste Reconquête)




Et en fait qu’en pense le maire de Bouc Bel Air ?
« Dès la sollicitation de la firme americaine, j’ai exprimé mon opposition totale à ce projet de Data Center qui n’est pas pensé pour le benefice de notre territoire.
Nous devons preserver et optimiser nos ressources en eau et electricité pour un avenir durable pour Bouc Bel Air.«
Richard Mallié, maire de Bouc-bel-air